« L’énergumène » un pseudo qui me va bien, tout compte fait.
J’aurais pu être un individu lambda, sans nuances et sans aspérité, mais je suis photographe. Je vois le monde sous un regard différent, je m’extasie devant des lumières, des jeux de formes.
J’aime a voir le monde comme un tableau d’artiste, ou chaque nuance est importante. J’aime à m’engouffrer dans les émotions, capter les fous-rires, les doutes. J’aime a voir briller les yeux des gens.
Trentenaire, mais avec un esprit enfantin, j’ai dans la tête des scénarios improbables, où se mêlent créatures fantasmagoriques et mondes imaginaires. Et même si rien de tout ça n’est vrai, ils contribuent à la vision que j’ai du monde, aux monstres que je vois dans la nuits, au fées dans les arbres et aux moutons dans les nuages.
J’aime à m’immerger dans un roman, à me plonger dans une série, à en décortiquer les astuces de mise en scène. J’aime à m’évader et a rêver.
J’aime le rire de mon filleul, les jeux de ma nièce. J’aime les desserts à la vanille, la crème de marron et les myrtilles mais je n’aime pas le vin rouge.
J’aime le pain chaud, et le sourire de la boulangère.
Je n’aime pas les moustiques et leur bruits insupportable.
J’aime les peluches sur les pulls en laine.
J’aime le son de la pluie, l’odeur de l’asphalte chaud, j’aime pas être mouiller ou avoir trop chaud. J’aime le désordre organisé et le cocon qu’il procure. J’aime les courbes féminine, et le tracé masculin. J’aime sculpter les corps par la lumière.
Mais ce que j’aime par dessus tout, c’est le regard de mes modèles, la tendresse qui ressort après un shooting. J’aime par dessus tout toucher le cœur des gens, avec des images.
J’aurai pu être quelqu’un de lambda, quelqu’un sans aspérité. Mais je suis un enfant.
Un enfant dans un corps d’adulte, qui voit des fées dans les rayons de lumière, et géants endormis dans les montagnes.
